
Le Signal
Une vue des panélistes. Photo: Acturoutes
La journée de ce mercredi a été marquée par un panel dédié à la Côte d’Ivoire. Une dizaine d’intervention axées sur la stratégie bas carbone du pays, et les moyens pour la mise en œuvre des projets. Lieu de la rencontre : « la Galerie », espace du site de la COP 21 où exposent des dizaines d’entreprises internationales qui ont des solutions « propres ». D’ailleurs, pour s’y rendre, des véhicules électriques comme navettes.
D’entrée, le ministre ivoirien de l’environnement, Remi Allah Kouadio, a égrainé les préoccupations du pays : hausse du niveau de la température depuis plusieurs années, bouleversement de la pluviométrie, perte d’environ 200 mille hectares de forêt par an, perturbation des activités agricoles. Pour trancher : « les changements climatiques, c’est bien une réalité en Côte d’Ivoire ».
Pour lutter contre le problème, la Côte d’Ivoire a un train de mesures. Parmi celles-ci, la dématérialisation des procédures administratives, la mise en place d’un comité de lute contre l’érosion, la reconstitution progressive du couvert forestier. Pour un objetif de 28% d’émission de gaz à effet de serre en moins.
Au nom du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Babacar Cissé, qui en est le représentant spécial en Côte d’Ivoire, a renouvelé le soutien de l’institution. Un ouvrage contenant tous les problèmes et les propositions de solutions de de la Côte d’Ivoire a été édité avec l’appui du PNUD. « La Côte d’Ivoire est devenue l’un des pays leaders de l’économie verte en Afrique », s’est-il félicité. Mais « il va falloir de l’audace pour la mise en œuvre des mesures » proposées.
Le ministère du pétrole et de l’énergie et le ministère de l’agriculture ont tour à tour exposé l’état des lieux de leurs secteurs respectifs par rapport à la forêt et au carbone. De même, la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire et l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI) ont dit l’intérêt et l’engagement des entreprises et des populations pour la lutte contre les changements climatiques. La dernière institution, par la voix de son vice-président Eugène Aka Aouélé a indiqué que les collectivités locales africaines se sont engagées à « créer un fonds climat » doté de 1% du budget de chacune d’elles. Cela, pour « catalyser la mise la mise en œuvre des projets de développement durable », a-t-il expliqué. Ce qui donnerait un peu moins de 2 millions d’Euros (1,3 milliards de francs CFA) par an. Une goute d’eau dans la mer, devant les 40 milliards de dollars (20 000 milliards de francs CFA) par an qui sont nécessaires pour l’Afrique, selon une estimation de la Banque africaine de développement (BAD).
Barthélemy KOUAME
Envoyé spécial à Paris – Le Bourget
barthelek@acturoutes.info
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