
Le Signal
De gauche à droite, le DG, le PCA et le DG adjoint de la compagnie aérienne ivoirienne. Photo Acturoutes
La compagnie nationale ivoirienne continue sa course vers le seuil de rentabilité. Après une période marquée par des pertes considérées comme «prévisibles», la Direction générale jure de stabiliser les comptes, au prix le plus fort. Notamment en s’attaquant aux taxes et redevances imposées par les aéroports et qui plombent le décollage du chiffre d’affaires.
Entre janvier et juillet, Air Côte d’Ivoire a reversé l’équivalent de 30 milliards de FCFA dans le paiement des taxes et redevances. C’est près du tiers du chiffre d’affaires de la compagnie.
C’est une question qui va au-delà de la sphère ivoirienne, selon le DG adjoint, Laurent Loukou.
«Tant que le problème des taxes et charges excessives ne sera pas adressés, il va se poser le problème de la viabilité des compagnies de la sous-région», a-t-il dit mercredi dernier lors d’une conférence de presse.
42 compagnies en Afrique de l’Ouest et du Centre ont disparu en 20 ans, à cause des charges excessives imposées par des services jouissant d’un monople sur les aéroports, selon un bilan préssenté par le Directeur général d’Air Côte d’Ivoire, René Décurey.
D’autres charges beaucoup plus conjoncturelles viennent se greffer et alourdir les dépenses de la compagnie. La plus pesante est la consommation en carburant. Cette facture vaut 17% des coûts en 2017. Ce taux va monter à 25% des charges avec le niveau actuel du baril qui est de plus de 80 dollars.
Pour M. Décurey il faut rééquilibrer la distribution des richesses créées par la compagnie ivoirienne sur la plateforme aéroportuaire d’Abidjan.
«Nous sommes face à des fournisseurs qui sont liés par des conventions avec l’Etat datant de 2005 à 2008 quand l’aéroport avait un volume de 700 mille voyageurs. Aujourd’hui l’aéroport à un trafic de plus de 2 millions de voyageurs. La part principale de cette croissnce du trafic à l’aéroport d’Abidjan revient à Air Côte d’Ivoire. Nous avons donc initié les discussions avec le gouvernement, pour regarder comment dans le cadre de ces conventions ont peut obtenir un partage équitable des richesses entre celui qui profite et celui qui génere ces richesses», a-t-il expliqué.
Célestin KOUADIO
c.kouadio@acturoutes.info
Laissez un commentaire, un cadeau vous attend...Chaque jour, commentez les articles que vous lisez sur Acturoutes.info. Donnez votre avis, dénoncez ce qui ne va pas et proposez vos solutions. Sur les articles que vous lisez, cliquez sur J′aime et partager pour les partager avec vos amis et proches en un clic. Pour le reste, regardez dans ACTUROUTES Cadeaux ! ACTUROUTES récompense votre fidélité. Des cadeaux vous attendent...
Abidjan accueille un Salon de l’automobile, le premier du genre en Afrique de l’Ouest, permettant aux constructeurs et aux concessionnaires d’être en contact direc...
A l’origine, ce n’était qu’ un marché spontané qui occupait juste quelques rues. Mais, au fil du temps et durant plusieurs décennies, le marché Siaka Koné, en...
La politique de renforcement de la Société de transport abidjanais (SOTRA) en matériels roulant neufs se poursuit. Un accord commercial entre le transporteur et le con...
Les transports publics étaient très perturbés mardi en France, au sixième jour de grève contre la réforme des retraites et à l'aube d'une nouvelle épreuve de forc...
Des analyses de chaussées débutent ce lundi sur quatre tronçons d’Abidjan concernés par le projet Abidjan Transport Project (ATP) inscrit au programme Compact Côte...
L’année tire à sa fin. Dressant le bilan des activités de la Fédération nationale de l’industrie touristique de Côte d’Ivoire (FENITOURCI), son président a c...
Pour être convaincant, il faut adapter son langage au contexte. Si vous comprenez ce principe, vous saurez alors pourquoi cette conductrice a écrit ce message. «Sciencer» dans le jargon abidjanais veut dire «faire attention, être indulgent, compréhensif». Si avec ça, vous ne li accordez pas de circonstance atténuante, c’est que vous êtes le problème. Suite